domaines d’activités
Nos trois domaines d’activités principaux se font écho. Dans une perspective “tactique”, il s’agit de connecter le domaine stratégique à la réalité des potentiels opérationnels, et dans l’autre sens, de contribuer à ce que les projets concrets s’inscrivent dans une perspective globale. Ainsi nos études de stratégie (territoriale ou communale), de programmation (urbaine généraliste ou spécifique, architecturale) et d’accompagnement opérationnel (cadrage opérationnel, AMO) se complètent et nourrissent notre regard d’ensemble. Les trois champs sont généralement convoqués dans une même mission.
Qu’il s’agisse de projets intercommunaux ou de revitalisation de bourgs-centres, ces missions s’exercent à l’échelle d’un territoire étendu, avec généralement une gouvernance multiple. Elles se projettent dans le temps long en mobilisant une approche transversale (habitat, économie, mobilité, aménités...). Elles ont pour finalité la définition de stratégies globales pouvant être déclinées en une série d’actions thématiques et/ou spatialisées, phasées dans le temps.
Territoriale
Communale
La programmation urbaine est l’exercice de définition du contenu d’un projet urbain au stade pré-opérationnel. En itération avec les concepteurs, il s’agit à cette échelle (quartier, opération d’aménagement) de quantifier et qualifier les différentes fonctions du projet, et la façon dont celui-ci peut s’inscrire dans une vision stratégique (échelle élargie, temps long). Certaines missions s’intéressent à un thème spécifique (revitalisation commerciale, schéma prospectif des équipements publics…). A l’échelle la plus fine, la programmation architecturale détermine la bonne adéquation entre les fonctions rendues par un programme et le bâtiment qui l’accueille.
Urbaine
Spécifique
Architecturale
Pour que nos préconisations stratégiques, “tactiques” et programmatiques puissent advenir concrètement, nous analysons les modes d’actions et les montages opérationnels pertinents, nous sondons les marchés locaux et réalisons des bilans prévisionnels. Dans un rôle d’AMO, nous accompagnons les maîtres d’ouvrages dans le suivi de leurs projets (cahiers des charges, jurys…) et dans leurs relations avec les parties prenantes (ateliers, séminaires…).
Cadrage opérationnel
AMO
Tranversalité et expertises
Nous sommes des urbanistes du contenu, généralistes. Le projet de territoire, comme la programmation d’un projet urbain, suppose de se placer dans un système territorial où de nombreuses sphères interagissent entre elles : nous devons être capables de transversalité.
En parallèle, nous avons des domaines d’expertise, dans lesquels nous revendiquons notre capacité à aller loin dans la précision, la méthode, la maîtrise : programmation résidentielle, projection et programmation scolaire, analyse de l’adéquation habitat-emploi des territoires...
Pas de côté & dépassement de fonction
Souvent missionnés dans un rôle d’expert en programmation, nous intervenons aussi en appui de nos mandataires et/ou de la MOA sur la compréhension du processus du projet : jeu d’acteur, « tactique » de projet... Ce « dépassement de fonction » peut intervenir en cours de mission, selon les caractéristiques du projet.
Par ailleurs, nous nous impliquons régulièrement sur des investigations de l’ordre du « pas de côté », où il s’agit d’aller monter en compétence sur un sujet (transversal ou spécifique) en cours de mission, parce que celui-ci est important pour le projet.
savoir-faire
Nos métiers s’appuient sur une diversité de savoir-faire, qui traduisent autant de rôles que l’urbaniste programmiste ou stratège est amené à endosser tout au long du processus de projet. Écrire et discourir, parce qu’il s’agit avant tout de convaincre, de porter notre lecture des enjeux… Écouter et faire parler, pour mobiliser et capitaliser sur les connaissances et expériences des élus, agents, habitants ou usagers… Dessiner bien sûr : inscrire le projet dans son contexte géographique et territorial, spatialiser nos intentions, traduire des concepts… Et enfin compter, au moment du diagnostic où data et SIG nourrissent nos analyses, et au moment du projet où il s’agit de quantifier avec mesure…
Compter
GEOSTATISTIQUE :
Analyse data, prospective
Systèmes d'Informations Géographiques
QUANTIFICATION
Programmes - m²
Économie de projet - €
dessiner
PROJET SPATIAL
Cartographie
Spatialisation des programmes
SCHÉMATISATION
Schémas d’intentions
Concepts
écrire
ARTICLES
Billets, publications
Recherche appliquée
MISE EN RÉCIT
Récit stratégique & politique des projets
Débats politiques & techniques
écouter
ENTRETIENS
Entretiens parties prenantes
Micro-trottoirs
ANIMATION D’ATELIERS
Atelier de co-construction,
Réunions publiques
L’urbanisme comme matière à débat
L’urbanisme relève du champ politique, et nous ne pouvons pratiquer notre métier sans nous investir sur ce terrain. Nous assumons ainsi une approche engagée du dialogue avec les élus, où les temps de restitution se transforment souvent en temps de débat. Ainsi nous cherchons toujours à faire valoir nos arguments ; bien sûr avec diplomatie et dans le respect de la légitimité d’un représentant élu et qui connaît son territoire, selon une formule qui est presque devenue notre devise : « sans dogmatisme, mais avec conviction ! ».
D’où notre intérêt à travailler avec tous les profils de maîtres d’ouvrage, y compris ceux dont la doctrine est éloignée des positionnements évoqués ici, car c’est ceux-là qu’il s’agit de convaincre d’orienter le projet dans une direction plus écologique, plus équilibrée, plus juste.
Le projet comme fin et comme moyen
L’étude du site et l’exercice de spatialisation sont pour nous une nécessité dans la définition du contenu même du projet. En effet, s’il est possible d’énoncer des objectifs stratégiques et de les quantifier, jamais projet n’est aussi efficace que dans un processus de rétroactions programme-projet. Le projet doit être engagé en considérant les ressources du site, sa situation, ses caractéristiques (dimensions, topographie…), ses propriétés, mais également son potentiel projectuel, qui est aussi fonction de la créativité des concepteurs.
Par-delà sa nécessité méthodologique, l’agence a une appétence pour la représentation, cartographique notamment, et le choix des formes d’expression les plus efficaces pour créer du contenu (mise en projet) et susciter l’adhésion (mise en récit).