Echelles d’intervention
projets de territoire
Échelle complexe, le “territoire” et son projet est un objet passionnant pour lui-même, mais aussi parce qu’il fournit beaucoup de clés de compréhension et de réussite des projets urbains ou sectoriels.
Nous nous y consacrons à travers différents types de missions : Ateliers des Territoires, Opérations de Revitalisation Territoriales, Études de stratégie foncière intercommunale... Nous nous attachons ainsi à affiner notre approche de la grande échelle (compréhension des limites fonctionnelles et naturelles et des interrelations territoriales), à développer nos méthodes (analyse dynamique des écosystèmes territoriaux, workshops parties prenantes...) et nos outils (analyses statistiques et SIG...).
Projets urbains
Echelle privilégiée de l’urbanisme de projet, elle constitue le cœur de notre pratique avec des interventions à plus ou moins large spectre (dans la durée et dans les thèmes abordés). Notre tropisme territorial n’a pas vocation à nous faire délaisser les nombreuses déclinaisons du projet urbain, où le projet émerge aussi des potentialités propres au site, mais à privilégier les missions intervenant suffisamment en amont pour participer activement à la définition et à la conception de projets d’intérêt général.
PROJETS ARCHITECTURAUX
Il peut s’agir de projets à une échelle de l’îlot ou du bâtiment, qui, s’ils ne constituent pas le cœur de l’activité de l’agence, sont intéressants pour nous parce qu’ils permettent d’aller au bout des choses, de concrétiser les intentions de projet que nous avons formulées en amont et que nous serions amenés à reformuler ailleurs, avec un regard plus aguerri.
Territoires
Du rural au métropolitain
Nous cherchons à explorer l’ensemble des réalités territoriales, sans exclusifs mais avec néanmoins des terrains préférentiels.
Nous avons la conviction que le processus de métropolisation doit être infléchi : parce qu’il procède d’une économie déterritorialisée à réinventer, et parce qu’il engendre des déséquilibres et des inégalités territoriales difficilement soutenables aux plans écologique et social.
Cela ne signifie pas, pour l’urbaniste, l’abandon des grandes villes : les cœurs métropolitains d’une part, les vastes ensembles périurbains et les territoires isolés d’autre part, sont les deux faces d’une même pièce, qui doivent être pensés et travaillés conjointement.
Côté pile, les métropoles, avec des enjeux de rééquilibrages productifs, résidentiels et sociaux à petite et à grande échelle. Nous nous engageons ainsi dans les Grands Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nancy, Luxembourg...
Côté face, les territoires périurbains et ruraux, les villes petites et moyennes, avec ici de forts enjeux de (re-)développement, et de reconstitution de systèmes territoriaux d’échelle humaine plus autonomes. Souvent moins dotés en ingénierie et en marges de manœuvres financières, moins étudiés aussi, mais d’une importance capitale pour l’avenir, ces territoires doivent faire l’objet d’un regain d’attention. C’est dans cette perspective que nous nous y impliquons particulièrement, dans toutes les régions.
Implantés à Paris mais aussi à Nice et à Marseille, l’arc méditerranéen est un territoire qui combine ces situations multiples et nous fascine à ce titre : métropoles en tension, périurbain grandissant, villes et villages touristiques, bourgs dévitalisés, vallées alpines isolées...